Tout n'est pas perdu

Publié le par Run

La météo tourne au vinaigre après seulement 2 jours, et l'on doit mettre de l'eau dans notre vin espagnol. Il n'est jamais bon d'être sous l'orage en altitude, alors on tente un va-tout, et on se fait l'ascension du Monte Perdido par anticipation. Le chemin pour y accéder est une sorte d'autoroute depuis le refuge Goriz, compter 4h. Les randonneurs espagnols sont des forcenés: ils montent souvent en basket, sans équipements, sans bâtons, sans casque, et souvent même sans connaître le bon itinéraire. On en a aiguillé certains qui auraient mieux fait de regarder une carte plutôt que de regarder les fleurs.

1. On a trouvé des edelweiss par tapis, en faisant attention même de ne pas les piétiner 2. Ces petites saxifrages sont séduisantes et bien en fleur en août; mais la période idéale pour la botanique reste mai/juin
1. On a trouvé des edelweiss par tapis, en faisant attention même de ne pas les piétiner 2. Ces petites saxifrages sont séduisantes et bien en fleur en août; mais la période idéale pour la botanique reste mai/juin

1. On a trouvé des edelweiss par tapis, en faisant attention même de ne pas les piétiner 2. Ces petites saxifrages sont séduisantes et bien en fleur en août; mais la période idéale pour la botanique reste mai/juin

Le Mont Perdu est vraiment perdu au fond de la vallée, et se trouve dans un cul de sac. A sa base on trouve le lac gelé enclavé par le col du cylindre, la tour du Cylindre et le Perdu. De là s'en suit une montée dans un pierrier super raide, et l'escalade sans corde d'une barre rocheuse pas difficile mais où il faut bien faire attention où l'on pose ses pieds.

3. La barre rocheuse dans la purée de pois 4. On voit bien le pierrier qui domine le lac 5. Boîte à secrets au sommet
3. La barre rocheuse dans la purée de pois 4. On voit bien le pierrier qui domine le lac 5. Boîte à secrets au sommet
3. La barre rocheuse dans la purée de pois 4. On voit bien le pierrier qui domine le lac 5. Boîte à secrets au sommet

3. La barre rocheuse dans la purée de pois 4. On voit bien le pierrier qui domine le lac 5. Boîte à secrets au sommet

On s'est donc tapé la brume durant toute l'ascension. Arriver à un sommet à 3355m et ne rien voir, c'est ballot, mais ça arrive. On ne voulait surtout pas de pluie. Etant arrivés tard vers 15h au sommet, on est dans les derniers à redescendre. L'orage était prévu vers 20h. Plutôt que de faire notre bivouac tout isolé, on a décidé de se poser à 50m du refuge Goriz. Quelle bonne idée. A 20h, la pluie est tombée, et ne s'est arrêtée qu'à 11h...le lendemain matin. Ma tente était étanche, jusque à 5h du mat, heure à laquelle nous avons quitté le navire et nous sommes réfugiés dans le refuge. Il porte bien son nom.

Nos duvets étaient mouillés, tapis de sol aussi. Bref un peu galère. A midi grand beau. On fait tout sécher et on rentre en France par le sentier de la Brèche de Roland qui est juste magnifique. 800mD+ dans des paysages très variés. Marcher sous le soleil, cela fait un bien fou, et à 2500m pas de canicule.

So far, so good

6. Une plaine lunaire entre Goriz et Roland 7. Un bivouac qui donne envie d'y ancrer sa tente 8. Reste encore quelques nuages, mais la poisse est enfin derrière nous 9. Le petit éperon qui donne la direction du Taillon 10. La brèche côté espagnol, avec toujours 40m de large et 100m de haut
6. Une plaine lunaire entre Goriz et Roland 7. Un bivouac qui donne envie d'y ancrer sa tente 8. Reste encore quelques nuages, mais la poisse est enfin derrière nous 9. Le petit éperon qui donne la direction du Taillon 10. La brèche côté espagnol, avec toujours 40m de large et 100m de haut
6. Une plaine lunaire entre Goriz et Roland 7. Un bivouac qui donne envie d'y ancrer sa tente 8. Reste encore quelques nuages, mais la poisse est enfin derrière nous 9. Le petit éperon qui donne la direction du Taillon 10. La brèche côté espagnol, avec toujours 40m de large et 100m de haut
6. Une plaine lunaire entre Goriz et Roland 7. Un bivouac qui donne envie d'y ancrer sa tente 8. Reste encore quelques nuages, mais la poisse est enfin derrière nous 9. Le petit éperon qui donne la direction du Taillon 10. La brèche côté espagnol, avec toujours 40m de large et 100m de haut
6. Une plaine lunaire entre Goriz et Roland 7. Un bivouac qui donne envie d'y ancrer sa tente 8. Reste encore quelques nuages, mais la poisse est enfin derrière nous 9. Le petit éperon qui donne la direction du Taillon 10. La brèche côté espagnol, avec toujours 40m de large et 100m de haut

6. Une plaine lunaire entre Goriz et Roland 7. Un bivouac qui donne envie d'y ancrer sa tente 8. Reste encore quelques nuages, mais la poisse est enfin derrière nous 9. Le petit éperon qui donne la direction du Taillon 10. La brèche côté espagnol, avec toujours 40m de large et 100m de haut

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T
merci René pour ces moments d'évasion
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L
re magnifique
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