A l'amande
Ce qui frappe quand on tourne autour des états du grand ouest, ce sont ces collines jaunies par des étés hautement mercurisés. Encore en ce samedi d’automne, la chaleur envahit les journées, alors que les nuits sont vivifiantes. Alors allons pédaler. Mon pote Marcelo veut m’emmener titiller les chemins sablonneux. Je lui dis banco. Location d’un VTT (45$) la demi-journée, casque offert. Seul hic, pas de baskets, peu importe, je pédalerai avec mes chaussures de ville. Trop bête de passer à côté de cette occasion.
1. La descente est un réel plaisir, de belles lignes avec de belles couleurs d'automne 2. Le VTT comme un art de vivre 3. Mes chères graminées participent à ces couleurs jaunes, comme l'avoine douteuse et l'orge à tête de méduse
On va se faire le « Hard guy trail » (le chemin du gars robuste). J’aurais du me douter de quelque chose. Dès le parking, s’en suit 1h30 de montée avec 780m de D+, des pentes entre 10 et 22%, et 20km en boucle. J’ai littéralement brûlé mes poumons dès le début. Pas à cause du vélo, pas à cause des chaussures, pas à cause de la difficulté, mais à cause de l’altitude: 2000m. Pendant que je crachais mes alvéoles, Marcelo avançait tranquillou. Ah ces argentins, de sacré petits filous.
4. Marcelo, mon guide du jour 5. Non, on est pas sur un terrain militaire; ce chasseur de chevreuils est super-équipé, fusil, pistolet et couteaux; il randonne et campe n'importe où; le voir sur un chemin de rando refrroidit un peu