Fripes and chic

Publié le par Run

On a un ami adorable qui habite à Manhattan depuis au moins 20 ans. La chance est qu'il nous a invités à un apéro au 21ème étage de sa tour vers Fulton street. De son salon? on voit le Brooklyn bridge. Cet ami habite dans South Street Seaport. A deux rues de Wall street, c'est le quartier des affaires. Mais c'est surtout le plus vieux quartier de NYC avec le port historique du 19ème. Revoyez le film Gangs of New York, de Martin Scorsese en 2002 avec le moustachu Leonardo, et vous saurez tout. Le phare est toujours là, mais comme objet touristique et de mémoire. Tous les docks sont rénovés, les restos hors de prix et les boutiques de luxe ont remplacé les vendeurs de poissons irlandais, mais la puanteur reste la même. On est dans l'hyper démesure. Un burger à 50$, une entrée piscine à 45, des loyers à 3...4...5000$ pour un appart 2 pièces, et je ne parle pas des taxes inhérentes. Ce qui nous rassure, c'est que notre ami ne reçoit pas de l'argent sale de la finance, mais est un créatif dans les relations humaines. Ouf.

1. Vue de Manhattan où les prix flambent 2. Est-ce le monde puissant que l'on veut? il est clair que non, mais quand on vit dans une ville étrangère et si moderne comme NYC où tout semble continuer de tourner comme hier, avant hier, avec cette éxubérance tous azimuts, cette prolifération de béton, de richesse à chaque coin de rue, on ne comprend pas comment à un moment donné, la décision de continuer à vivre en pensant global s'imposera. 3. Par exemple, en descendant de chez notre ami, on peut se balader à Pier 17, le long d'East river, où l'on peut patiner et boire un coup avec vue sur le pont de Brooklyn; ici de nuit, ça jette pas mal en visuel, mais la bière est quand même à 9$, ça refroidit plus que la glace.
1. Vue de Manhattan où les prix flambent 2. Est-ce le monde puissant que l'on veut? il est clair que non, mais quand on vit dans une ville étrangère et si moderne comme NYC où tout semble continuer de tourner comme hier, avant hier, avec cette éxubérance tous azimuts, cette prolifération de béton, de richesse à chaque coin de rue, on ne comprend pas comment à un moment donné, la décision de continuer à vivre en pensant global s'imposera. 3. Par exemple, en descendant de chez notre ami, on peut se balader à Pier 17, le long d'East river, où l'on peut patiner et boire un coup avec vue sur le pont de Brooklyn; ici de nuit, ça jette pas mal en visuel, mais la bière est quand même à 9$, ça refroidit plus que la glace.
1. Vue de Manhattan où les prix flambent 2. Est-ce le monde puissant que l'on veut? il est clair que non, mais quand on vit dans une ville étrangère et si moderne comme NYC où tout semble continuer de tourner comme hier, avant hier, avec cette éxubérance tous azimuts, cette prolifération de béton, de richesse à chaque coin de rue, on ne comprend pas comment à un moment donné, la décision de continuer à vivre en pensant global s'imposera. 3. Par exemple, en descendant de chez notre ami, on peut se balader à Pier 17, le long d'East river, où l'on peut patiner et boire un coup avec vue sur le pont de Brooklyn; ici de nuit, ça jette pas mal en visuel, mais la bière est quand même à 9$, ça refroidit plus que la glace.

1. Vue de Manhattan où les prix flambent 2. Est-ce le monde puissant que l'on veut? il est clair que non, mais quand on vit dans une ville étrangère et si moderne comme NYC où tout semble continuer de tourner comme hier, avant hier, avec cette éxubérance tous azimuts, cette prolifération de béton, de richesse à chaque coin de rue, on ne comprend pas comment à un moment donné, la décision de continuer à vivre en pensant global s'imposera. 3. Par exemple, en descendant de chez notre ami, on peut se balader à Pier 17, le long d'East river, où l'on peut patiner et boire un coup avec vue sur le pont de Brooklyn; ici de nuit, ça jette pas mal en visuel, mais la bière est quand même à 9$, ça refroidit plus que la glace.

Bien sûr, on est pas à NYC pour contempler des très riches qui vivent entre eux dans de très hauts buildings, mais c'est incontournable de les croiser dans les rues, ou de voir les hélicos décoller de Manhattan pour aller à une réunion à Brooklyn. On passe par d'autres quartiers et la vision d'une vie "normale" se remet en place. Enfin c'est ce que l'on pense. En quittant le campus de Columbia University au nord-est de central park, on descend par un long escalier pour se retrouver dans Harlem. Là haut, la majorité des étudiants sont non noirs, et en bas c'est l'inverse, mais sans étudiants, et ce sur 100m de D+ à peine. Chacun à sa place. Entre les deux, un mini jardin, le Morningside garden, où une étudiante vient de se faire tuer en décembre par trois gamins de 13 et 14 ans, elle blanche, et les young killers, noirs bien sur. Mais ça non plus ce n'est pas la normailté, mais une réalité qui rime avec pauvreté et fatalité.

4. Le rêve et la réalité américains ne sont pas les mêmes pour tous 5. Côté Brooklyn, il reste de la place pour construire, et vu la vitesse à laquelle ça pousse, je pense qu'à notre prochaine visite il y aura un 30 étages ici
4. Le rêve et la réalité américains ne sont pas les mêmes pour tous 5. Côté Brooklyn, il reste de la place pour construire, et vu la vitesse à laquelle ça pousse, je pense qu'à notre prochaine visite il y aura un 30 étages ici

4. Le rêve et la réalité américains ne sont pas les mêmes pour tous 5. Côté Brooklyn, il reste de la place pour construire, et vu la vitesse à laquelle ça pousse, je pense qu'à notre prochaine visite il y aura un 30 étages ici

Après le chic, voilà les fripes, et notamment les disques vinyles, ma dernière marotte. A NYC, on a traqué les boutiques, et on est tombé sur deux bijoux. Le Rough Trade à Williamsburg, Brooklyn, est dans un vieil entrepôt, et on trouve neuf et d'occas', et  le A1 records dans Soho, qui est le temple de la soul, funk, et latin music. Que des occas' dans ce dernier. J'y suis resté 2h. On choisit ses galettes de cire, on se pose devant une platine, on pose le casque sur ses oreilles excitées comme des puces, et on se délecte égoïstement de ces pépites. J'ai un peu claqué des thunes, mais comment résister quand on tombe sur un live de Marvin Gaye, Bill Whiters, Dire Straits, Joe Jackson, et j'en passe. Hâte que leurs sons résonnent dans mon salon. Quand on pas une platine vinyl à 50 ans, c'est qu'on a raté sa vie.

So far, so good

6. Le rough Trade dans Brooklyn 7. A1 Records dans Manhattan 8. Le Flea market de Brooklyn tous les dimanches matins en hiver 9. Et enfin, la question du voyage; j'ai masqué titre et artistes de cette pochette mythique de la musique électro; disque sorti en 1974, ces artistes sont des précurseurs de la musique à base de synthé; c'est tout expérimental, et ce sera la base du hip hop, house et techno des 30 années plus tard. Alors j'attends vos réponses.
6. Le rough Trade dans Brooklyn 7. A1 Records dans Manhattan 8. Le Flea market de Brooklyn tous les dimanches matins en hiver 9. Et enfin, la question du voyage; j'ai masqué titre et artistes de cette pochette mythique de la musique électro; disque sorti en 1974, ces artistes sont des précurseurs de la musique à base de synthé; c'est tout expérimental, et ce sera la base du hip hop, house et techno des 30 années plus tard. Alors j'attends vos réponses.
6. Le rough Trade dans Brooklyn 7. A1 Records dans Manhattan 8. Le Flea market de Brooklyn tous les dimanches matins en hiver 9. Et enfin, la question du voyage; j'ai masqué titre et artistes de cette pochette mythique de la musique électro; disque sorti en 1974, ces artistes sont des précurseurs de la musique à base de synthé; c'est tout expérimental, et ce sera la base du hip hop, house et techno des 30 années plus tard. Alors j'attends vos réponses.
6. Le rough Trade dans Brooklyn 7. A1 Records dans Manhattan 8. Le Flea market de Brooklyn tous les dimanches matins en hiver 9. Et enfin, la question du voyage; j'ai masqué titre et artistes de cette pochette mythique de la musique électro; disque sorti en 1974, ces artistes sont des précurseurs de la musique à base de synthé; c'est tout expérimental, et ce sera la base du hip hop, house et techno des 30 années plus tard. Alors j'attends vos réponses.

6. Le rough Trade dans Brooklyn 7. A1 Records dans Manhattan 8. Le Flea market de Brooklyn tous les dimanches matins en hiver 9. Et enfin, la question du voyage; j'ai masqué titre et artistes de cette pochette mythique de la musique électro; disque sorti en 1974, ces artistes sont des précurseurs de la musique à base de synthé; c'est tout expérimental, et ce sera la base du hip hop, house et techno des 30 années plus tard. Alors j'attends vos réponses.

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L
la réponse à la question est donc déjà donnée.<br /> mais j’apprends quand même que j'ai un peu réussi ma vie, épatant.
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B
Kraftwerk oh la la, souvenirs d'un vieux de mon père. Excellent article, qui dresse un constat plus que vrai, ultra vrai, pour être dans l'ère du toujours plus!
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E
un créatif dans les relations humaines.....un tel métier me laisse rêveuse
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X
Autobahn de Kraftwerk ?
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